Comme je l’explique sur la page “en parler”, il est parfois nécessaire de consulter un spécialiste quand :
- on n’a personne autour de soi pour en parler,
- des événements graves sont à l’origine de l’addiction (attouchements, viols, dépression…),
- l’addiction va trop loin et que l’on pète un plomb.
Pour trouver un spécialiste près de chez vous, vous pouvez surfer à bon escient sur le site psycho-ressources.com. Ce site sérieux, tenu par un docteur en psychologie québécois, est aussi plein d’informations sur la psychothérapie et la psychologie. Le blog traite de sujets variés et est mis à jour régulièrement. Si votre ville n’est pas couverte par le site, vous pouvez aussi utiliser Google Map.
Les professionnels de la psychologie à qui vous adresser
Vous pourrez vous orienter vers :
- un psychiatre,
- un psychologue,
- un psychanaliste,
- un psychothérapeute.
Plus de détails sur psychologies.com.
Des thérapies qui pourront vous être proposées
Analytique
La psychothérapie analytique est de nos jour la plus courante. Elle repose sur la résolution des problèmes comportementaux et psychologiques. C’est une thérapie de moyenne durée qui a lieu en face à face. Le thérapeute écoute et pose des questions. Son travail porte sur l’inconscient, l’interprétation de ce que lui dit le patient. Les interprétations renvoyées par le praticien sont les outils fondamentaux de la psychanalyse analytique.
Familiale
Le psychologue pourra vous proposer une thérapie familiale.
“Je peux simplement vous dire que c’est absolument incroyable. Cela a tout de suite marché pour mon époux qui ne pensait surtout pas être concerné par ce genre de problématique. J’ai moi-même travaillé avec une thérapie familiale et cela a changé énormément de choses pour moi.” Une femme d’ex-dépendant sur Orroz.net
La thérapie familiale consiste à repérer les non-dits, les peurs sous-jacentes à la structure familiale. C’est un outil puissant pour peu que chacun se prenne au jeu. On abouti à l’issue de la thérapie à une image neuve et saine, en harmonie avec l’ordre naturel, la famille n’est alors plus une charge.
De couple
Parce que ceux qui sont en couples arrivent mieux à sortir de leur dépendance lorsque le couple est solide, il est primordial de traiter les problèmes de couple. L’intervention d’un tiers est parfois nécessaire. Un conseiller conjugal peut jouer ce rôle. Le terme de “conseiller conjugal” est une mauvaise traduction de l’anglais counselor qui veut en fait dire “chargé d’animation”. Ce thérapeute n’est pas là pour donner des conseils et être moralisateur. Il est au contraire là pour animer la discussion et rétablir le dialogue là où il est difficile.
Hypnose ericksonienne
L’hypnose ericksonienne vise à faire collaborer conscient et inconscient en vue de déclencher les changements nécessaires pour résoudre le problème du patient. Ce n’est donc pas une hypnose qui modifie l’état de conscience du patient comme on le voit à la TV. Cela fonctionne en écoutant des mp3 dans un simple baladeur.
Conclusion
Il n’existe pas de méthode magique pour sortir de l’addiction. La thérapie n’est pas un passage obligé mais peut être une solide béquille ou un tremplin à un moment donné de la démarche de sevrage. Elle doit être vue comme un plus. Il convient aussi de toujours garder un esprit critique sur la thérapie (sans y aller en pensant forcément avoir affaire à un charlatant) afin d’éviter toute forme de dérive. Le lien avec le thérapeute est souvent aussi important que la thérapie elle-même. Si vous en avez besoin, n’hésitez donc pas à en rencontrer plusieurs et à ne garder que celui qui vous fait avancer.
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Crédit photo domaine public