Bon j’avoue, j’exagère, le porno ne tue pas, mais il y « contribue » : il aurait un fort impact sur notre cerveau. Bref, il nuit à votre santé (et à celle de votre entourage, mais c’est une autre histoire). Une étude de l’année dernière réalisée par des psychologues allemands a montré que la consommation régulière d’images pornographiques pourrait avoir des conséquences néfastes sur le développement du cerveau.
Depuis que la pornographie est apparue sur Internet, son accessibilité, sa relative gratuité et l’anonymat de l’écran ont attiré des milllions d’internautes et augmenté la consommation d’images sexuellement stimulantes. À partir de l’intuition que la pornographie s’apparente avec un système de récompenses, de recherche de nouveauté et créé des comportements addictifs, nous avons voulu déterminer si les consommateurs fréquents présentaient des altérations du cortex préfrontal.
Simone Kühn
Les hommes recrutés pour cette étude passent en moyenne 4 heures hebdomadaires à consommer du porno. Les résultats des IRM pratiquées ont montrée qu’une des parties de leur cerveaux, le striatum, avait une taille inversement proportionnelle au temps passé sur des images et des films X.
En conséquence, le plaisir procuré par ces stimulation est de plus en plus faible, ce qui implique une recherche de stimulations de plus en plus dures et nombreuses. Et donc une dépendance.
Selon les auteurs, des recherches complémentaires pourraient être nécessaires pour valider ces résultats.
Selon moi, il n’est pas difficile de constater ces résultats en examinant de près le mécanisme d’attachement à la masturbation et à la pornographie avec des accès si faciles à des images si nombreuses et inappropriées. On recherche le toujours plus ! Donc non, le porno ne rend pas bête, mais il modifie la matière grise d’une certaine manière.
On devrait aussi pouvoir faire ce même genre de conclusions avec l’Internet et l’informatique.