Ce n’est pas moi qui le dit. C’est ce que je viens de découvrir dans le code général des impôts.
Les films à caractère pornographique font l’objet d’un prélèvement particulier de 33% dit Prélèvement spécial sur les bénéfices résultant de la vente, la location ou l’exploitation d’oeuvres pornographiques ou d’incitation à la violence. Le fait est là : le porno est dans la même catégorie que les films violents.
Comme le souligne un blog féministe radical : le porno est une violence. Une violence qui se cache derrière les fantasmes.
« De la violence bien réelle et non du fantasme, comme le prétend l’industrie pornographique. Et c’est parce qu’elle est bien réelle qu’elle intéresse les consommateurs.
Mais le virtuel n’est pas une solution. Car la pornographie, virtuelle ou réelle, perpétue les schémas patriarcaux de violence envers les femmes et pollue l’imaginaire des hommes (et des femmes) avec des fantasmes violents et morbides créés de toutes pièces. Ce sont ces schémas qu’il faut éradiquer. »
Je valide ce point de vue. Le X intéresse majoritairement les hommes. Ceux-ci consomment de la « viande féminine » en vidéo, en tchat’, en cam. Là réside la violence. On trouve aussi des tags sur les sites de streaming qui sont ouvertement violents et dégradants.
En outre, l’article est numéroté 1605 sexies, je penche pour une blague du législateur qui a pu s’arranger pour tomber sur le point 6 de l’article…
Ils auraient par exemple pu mettre les films d’horreur mais non, ils ont choisi les films incitant à la violence dans cette catégorie.
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Source de l’image : 8mm un film particulièrement dérangeant.